Le Serengeti et Zanzibar n’ont rien d’îlots isolés, mais relier leurs horizons demande plus qu’un simple saut de puce. Environ 600 kilomètres d’air pur séparent les pistes poussiéreuses du parc mythique du bleu profond de l’océan Indien. Pourtant, rares sont les vols directs : une escale s’impose presque toujours, à Arusha ou Dar es Salaam. Le ciel tanzanien n’accorde pas de raccourci à la demande touristique.
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Les compagnies aériennes jonglent avec les horaires et les prix au rythme des saisons, du taux de remplissage et des caprices de la météo. Conséquence directe pour le voyageur : des variations tarifaires marquées et quelques acrobaties logistiques pour relier ces deux pôles de la Tanzanie. Ceux qui rêvent de lions au lever du soleil et de lagons turquoise à la tombée du jour doivent accepter ce jeu de patience, indispensable pour profiter à la fois de la savane et des plages.
Plan de l'article
Serengeti-Zanzibar en avion : quelle distance et quelle durée de vol prévoir ?
Le Serengeti, territoire sauvage de 24 000 km² inscrit à l’UNESCO, incarne le mythe du safari. Quitter ce royaume animal pour rejoindre Zanzibar, perle littorale au large de la Tanzanie, revient à traverser le pays d’ouest en est. La distance aérienne entre Serengeti et Zanzibar varie de 600 à 700 kilomètres, selon que le départ s’effectue d’une piste du parc, d’Arusha ou de Kilimandjaro.
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Un vol direct entre ces deux mondes dure autour de deux heures. Mais sur cette route, la ligne droite reste une exception : la plupart des passagers font escale à Arusha ou Kilimandjaro, véritables carrefours de l’aviation régionale. Ici, de petits avions relient sans relâche les parcs du nord et la côte, dessinant un réseau dense mais rarement linéaire.
Voici les repères à retenir pour planifier votre trajet :
- Distance : de 600 à 700 km en vol
- Temps de trajet en vol direct : environ 2 heures
- Aéroports principaux : Serengeti Airstrip, Arusha Airport, Kilimanjaro International Airport
Passer du 4×4 au petit avion fait partie intégrante du voyage. Les voyageurs alternent entre brousse et nuages, profitant d’un survol unique : savane à perte de vue, volcans majestueux, puis soudain le turquoise éclatant de l’océan. Pour ceux qui rêvent d’un voyage Tanzanie conjuguant animaux sauvages et sable blanc, cette traversée aérienne donne le tempo d’un séjour hors du commun.
Quels itinéraires et compagnies pour relier le Serengeti à Zanzibar ?
Pour passer du Serengeti à Zanzibar par avion, plusieurs scénarios s’offrent à vous, selon votre point de départ et la flexibilité de votre emploi du temps. Le schéma classique consiste à rejoindre d’abord l’un des grands aéroports du nord, avant de s’envoler vers l’île aux épices. Kilimanjaro International et Arusha Airport orchestrent la majorité des correspondances, connectant savane et rivages.
Le choix de la compagnie fait toute la différence. Coastal Aviation, Precision Air et Regional Air assurent la majeure partie des liaisons, souvent avec une escale à Arusha ou Kilimandjaro. Pour les départs depuis les pistes les plus reculées du parc, Auric Air et ZanAir proposent des options sur mesure, synchronisées avec les horaires de safari. L’arrivée se fait toujours à l’aéroport de Zanzibar, à quelques minutes en voiture de Stone Town.
Ceux qui aiment varier les plaisirs combinent plusieurs moyens de transport : transfert en 4×4 jusqu’à la piste du Serengeti, vol intérieur, puis taxi ou dala-dala (minibus local) une fois sur l’île. Certains trajets passent même par Dar es Salaam, où une courte correspondance ou un passage en ferry complète l’itinéraire.
Voici les compagnies à considérer selon votre itinéraire :
- Coastal Aviation : vols directs ou avec escale, selon la saison
- Precision Air, Regional Air : réseau étendu sur le nord tanzanien
- Auric Air, ZanAir : souplesse sur les horaires et les pistes secondaires
Le choix de la compagnie se joue sur le point de départ, la synchronisation avec les horaires de safari et le niveau de service attendu. Si vous voyagez pendant la haute saison, mieux vaut réserver bien en amont : la demande grimpe en flèche sur toutes les liaisons entre savane et plages.
Tarifs des vols et astuces pour réserver au meilleur prix
Un vol intérieur entre Serengeti et Zanzibar coûte, en général, entre 200 et 400 USD l’aller simple. Les prix varient au gré des saisons, des compagnies et surtout de l’anticipation. De juin à octobre, pleine saison des safaris, les tarifs grimpent en flèche, la demande dépassant largement l’offre. À l’inverse, pendant la grande saison des pluies (avril-mai), l’affluence baisse, les prix se font parfois plus doux, même si la météo peut compliquer les accès aux parcs.
Trois compagnies dominent la liaison : Coastal Aviation, Precision Air et Regional Air. Les vols directs, peu nombreux, sont pris d’assaut lors des fortes affluences. Pour éviter les déconvenues, réserver plusieurs mois à l’avance s’impose, surtout si votre séjour coïncide avec la migration des gnous ou la haute saison touristique. Pour ceux qui veulent maîtriser leur budget, les options avec escale à Arusha ou Kilimandjaro permettent souvent de faire baisser la facture, même si elles allongent le trajet.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, gardez ces conseils en tête :
- Anticipez et réservez tôt si vous partez durant la saison sèche
- Pesez le pour et le contre entre vols directs et escales
- Surveillez les sites des compagnies pour les offres ponctuelles
La flexibilité reste la meilleure stratégie sur l’axe Serengeti-Zanzibar. Les voyageurs les plus attentifs ajustent leurs dates ou partent d’une piste secondaire, profitant des promotions quand elles surgissent.
Conseils pratiques pour organiser sereinement votre trajet entre safari et plages
Pour passer du Serengeti aux plages de Zanzibar sans mauvaise surprise, quelques précautions s’imposent. Un visa est requis pour la Tanzanie ; pensez à vérifier la validité de votre carnet de vaccination, notamment pour la fièvre jaune si vous venez d’une zone à risque. Ne négligez pas la prophylaxie antipaludique : qu’il s’agisse de savane ou de bord de mer, le moustique ne fait pas de distinction.
Pour le safari, s’appuyer sur des guides expérimentés garantit sécurité et observations mémorables. Les lodges tanzaniens savent conjuguer confort et efficacité, assurant transferts et coordination avec les vols. À Zanzibar, la palette d’hébergements va du boutique-hôtel confidentiel à la villa de luxe.
Une fois sur l’île, libre à vous de choisir : taxi privé, location de voiture, ou transports collectifs comme le dala-dala, minibus coloré qui relie bourgades et plages. Pour explorer Stone Town, certains optent pour le bajaj ou la moto, histoire de se faufiler dans les ruelles chargées d’histoire.
Les possibilités sur place abondent : snorkeling dans les eaux translucides, excursions en mer, balades dans Stone Town ou sur les plages du littoral. Le climat tropical assure une chaleur constante, autour de 30°C toute l’année. Terminer son voyage sur le sable blanc de Zanzibar après l’intensité du Serengeti, c’est s’offrir un contraste saisissant, comme si l’Afrique elle-même vous invitait à ralentir le rythme, juste avant le retour.