Voyager au Maroc depuis la Belgique : documents indispensables à fournir

Un vol Bruxelles–Casablanca ne tient qu’à un détail administratif. Depuis le 18 juin 2022, l’entrée sur le territoire marocain ne requiert plus la présentation d’un test PCR négatif ou d’un pass vaccinal contre la COVID-19. Un passeport en cours de validité reste toutefois obligatoire, y compris pour les mineurs. Les ressortissants belges sont exemptés de visa pour un séjour touristique inférieur à 90 jours, mais un billet de retour et une preuve de réservation d’hébergement peuvent être exigés lors du contrôle aux frontières.

Les paiements en devises étrangères ne sont pas acceptés dans les commerces locaux et l’exportation du dirham marocain est strictement interdite. La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas requise, sauf pour les voyageurs en provenance de certains pays.

Ce qu’il faut savoir sur les conditions d’entrée au Maroc pour les voyageurs belges

Avant de s’envoler vers le Maroc depuis la Belgique, chaque voyageur doit s’assurer de la conformité de ses documents. Le passeport, pièce maîtresse du passage aux frontières, doit impérativement être valide pour toute la durée du séjour. Un document qui expire avant le retour ? L’accès est refusé, sans appel. Cette rigueur administrative n’a rien d’exceptionnel pour les citoyens belges, habitués à la vigilance des autorités marocaines.

Pour un séjour touristique jusqu’à 90 jours, pas besoin de visa. En revanche, il faut présenter un billet retour et prouver son hébergement, via une réservation d’hôtel ou une attestation d’accueil. Ces justificatifs sont souvent contrôlés à l’arrivée : mieux vaut anticiper. Les agents aux frontières scrutent les dossiers, parfois à la loupe.

Qu’en est-il des mineurs ? Chaque enfant, quel que soit son âge, doit posséder son propre passeport. L’inscription sur le passeport d’un parent n’est plus admise. Les familles belgo-marocaines, ou celles avec une double nationalité, gagneront à contacter l’ambassade de Belgique à Rabat afin de s’informer sur d’éventuelles démarches spécifiques selon la situation de l’enfant.

Un point non négociable : la carte d’identité belge ne donne pas accès au Maroc. Seul le passeport fait foi à la frontière. Renouvelez-le bien en amont : selon la période, les délais peuvent s’allonger dans les administrations communales. Ne laissez pas un détail administratif perturber votre départ.

Quels documents présenter à la frontière : passeport, visa et cas particuliers

À la frontière, les services de contrôle attendent :

  • Un passeport en cours de validité, couvrant l’intégralité du séjour ; sans ce document, impossible d’entrer, même pour quelques jours en tourisme.
  • Pour les séjours de moins de 90 jours, pas de visa exigé pour les citoyens belges ou français. Pour toute période supérieure, il faut solliciter un visa auprès du consulat du Maroc, avant le départ.
  • Un billet de retour ou une preuve de sortie du territoire, ainsi qu’un justificatif d’hébergement : ces éléments peuvent être demandés lors du contrôle, parfois au hasard, parfois de manière systématique.

Les enfants mineurs doivent, eux aussi, présenter leur propre passeport. Si un enfant voyage sans l’un de ses parents, il faudra présenter une autorisation de sortie du territoire signée par le parent non-accompagnant, avec une copie de la pièce d’identité de ce dernier. Les périodes de vacances scolaires voient souvent ces contrôles renforcés.

Quant à l’assurance voyage, elle n’est pas réclamée aux frontières, mais souscrire une couverture médicale et assistance reste un réflexe avisé. Les incidents n’avertissent jamais, et un bon contrat évite bien des tracas en cas de souci de santé ou d’imprévu administratif.

Situation sanitaire actuelle : vaccins recommandés, COVID-19 et précautions à prendre

Depuis 2023, voyager au Maroc depuis la Belgique ne s’accompagne plus d’exigences sanitaires complexes : plus de test PCR, plus de pass vaccinal à l’arrivée. La situation peut évoluer rapidement, toutefois, selon le contexte épidémique local : gardez un œil sur les annonces officielles avant le départ.

Côté vaccination, le socle classique comprend la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. Pour le Maroc, les médecins préconisent en plus la vaccination contre l’hépatite A. Pour des séjours prolongés, ou en cas de conditions d’hygiène précaires, l’hépatite B, la fièvre typhoïde et la rage sont à envisager. Dans certaines régions, notamment au sud, les moustiques restent présents : répulsifs, vêtements longs et moustiquaires sont des alliés précieux.

Le masque n’est plus obligatoire dans les aéroports marocains, mais il reste courant dans les espaces clos. Pour accéder à certains établissements de santé, une protection faciale peut être requise. Sur place, quelques gestes simples limitent les risques : se laver fréquemment les mains, privilégier l’eau en bouteille, se méfier des aliments crus. Une assurance voyage couvrant frais médicaux et rapatriement s’impose comme une évidence, car le système de santé local n’offre pas toujours les mêmes garanties qu’en Belgique en cas d’urgence.

Homme belge organisant ses documents de voyage à la maison

Monnaie, paiements et respect des coutumes : conseils pratiques pour un séjour réussi

La question des paiements s’impose très vite dès l’arrivée. Le dirham marocain (MAD) est la seule monnaie acceptée partout. Les cartes bancaires internationales fonctionnent dans les hôtels, certains restaurants et grands magasins, mais dans un taxi ou au cœur d’un souk, seul l’argent liquide permet de régler les achats. Les distributeurs automatiques sont nombreux dans les grandes villes, tandis que les bureaux de change, présents dans les aéroports et centres urbains, affichent des taux raisonnables. L’exportation de dirhams reste plafonnée à 2 000 MAD par personne.

Pour vous aider à anticiper vos dépenses, voici les modes de paiement les plus courants au Maroc :

  • Espèces : indispensables pour le petit commerce, l’artisanat, les repas sur le pouce ou les taxis.
  • Cartes bancaires : acceptées dans la plupart des hôtels et grandes enseignes, mais peu répandues ailleurs.
  • Chèques de voyage : rarement utilisés et sujets à des frais parfois dissuasifs.

Sachez également que si certains commerçants acceptent l’euro, le taux de conversion appliqué joue rarement en la faveur du visiteur.

Le respect des coutumes façonne l’expérience sur place. Au Maroc, la tenue vestimentaire sobre s’impose dans les médinas et les lieux de culte. Les gestes de politesse, la discrétion lors du ramadan, l’attention portée aux habitudes locales : tout cela contribue à des échanges harmonieux. Photographier des personnes ou des scènes de rue réclame du tact, et il est sage de demander l’autorisation, surtout dans les zones rurales. Enfin, le marchandage ne s’improvise pas : il fait partie intégrante de la culture marocaine, sans jamais verser dans l’agressivité.

De l’aéroport de Bruxelles au cœur vibrant de Marrakech, un séjour marocain se prépare sans improvisation. À chacun de maîtriser les règles du voyage, pour mieux profiter d’un pays qui conjugue traditions vivaces et hospitalité inaltérable.